Deuxième tome des enquêtes de Gabriel Donnelly et Ethan Banks. Espérons que vous publierez toutes leurs aventures.
J’avoue qu’après un quart de siècle dans le giron de l’église catholique, je suis sortie du placard en tant qu’athée et j’aimerais bien que toustes les Christine Boutin, Tarik Ramadan, etc. nous fichent la paix. Donc, après avoir ri de bon coeur à la scène où le pasteur de Jonas ne réussit pas à le ramener dans le “droit chemin” grace à la sournoise intervention d’une pasteure (et si l’on ajoute la pasteure de la fin du livre, il semblerait que les femmes religieuses soient plus tolérantes que les hommes, ce qui est tout à fait inexact) je me serais bien passée du dernier chapitre qui semblerait vouloir nous réconcilier avec les cultes.
Et l’acceptation de Jonas par son père me semble tout aussi irréelle. Sans doute est-ce dû à la sociopsychologie estatsunienne qui m’échappe.
Ce sont les seuls bémols de ce livre qui comme le premier m’a beaucoup plu.
Dans le premier tome, deux policiers d’état (j’ignore ce que cela signifie exactement dans le contexte estatsunien) partenaires qui travaillent bien ensemble, découvrent à l’occasion d’une enquête sur un site porno qu’ils sont attirés l’un par l’autre. Jusqu’alors ils se pensaient hétéros, et ils finissent par accepter leur amour réciproque.
Dans le deuxième tome, les personnages sont plus jeunes, dix-huit ans à la dernière année de lycée, amis depuis la maternelle, et seul l’un d’eux, Jonas, prend conscience de sa sexualité “déviante” (suivant la morale de la délicieuse petite ville où ils ont eu le malheur de naitre). Puis Casey réalise que l’amitié pourrait bien se transformer en amour sans problèmes. Aidés par les deux policiers partenaires dans le travail et dans la vie, les deux jeunes adultes finiront par s’en sortir.
Ajoutons quelques scènes avec un couple gay digne de la Cage aux Folles qui me laisse un peu perplexe, mais j’ai ri quand même, en partant du principe que seule une dite communauté a le droit de se moquer d’elle-même.
Comme le premier tome, c’est un hymne à la tolérance et en ce moment on en a vraiment besoin. Donc je me permets d’insister : à ce jour il semble que Mayne ait écrit 6 – SIX – tomes des aventures de Brandt et Donnelly. Nous ferez-vous la grace de les publier ?